RECITS ET POEMES CELTIQUES
Domaine Brittonique Vl - XV Siecles
Ancienne Poésie Galloise
Le Canu Llywarch Hen
Quand fut tué mon fils Pyll, il y eut des lames brisées et du sang sur une chevelure affreuse et sur les rives de la rivière Ffraw des flots du sang.
Ce que l'on faisait d'abri des planches des boucliers, tant qu'il était debout, était brisé par la main de Pyll.
Mon choix parmi mes fils, quand chacun attaquait ses ennemis, c'était Pyll-le-Brillant, tel le feu à travers une cheminée.
Il a posé la cuisse avec de bons présages sur la selle d'un destrier, auprès et au loin, Pyll-le-Brillant, tel le feu a travers un conduit de cheminée.
Qu'elle était généreuse la main du guerrier ! Que ce rendez-vous fut triste ! Il était comme une forteresse sur la frontière. Pyll béni ! il était comme une cuirasse dorée.
Quand il se dressait près de la porte de la tente sur un destrier ardent, la femme de Pyll s'enorgueillissait de son époux.
En face de Pyll un crâne de brave fut brisée ; rare est le chef (?) dans lequel on trouve refuge ; c'est faiblement que l'on agit si l'on n'a rien.
Pyll béni, à la gloire vaste, je suis joyeux à cause de toi, parce que tu est mon fils et que je t'ai connu si agréable.
Le meilleur groupe de trois hommes sous le ciel qui garda ses foyers, Pyll et Selyf et Sandef.
Le bouclier que je donnai à Pyll, avant son dernier sommeil, fut troué. Qu'il est amer de le laisser à l'abandon !
Bien que vinssent les Cymry et l'armée de Logre et beaucoup d'hommes de regions lointaines, Pyll leur donnait des leçons.
Traduit par Léon Fleuriot.
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